L’accélération de la digitalisation
Du haut de ses 33 ans, David KESSAS compte aujourd’hui plus de 10 années d’expérience dans le domaine du développement informatique et explique :
“Avant, l’informatique n’avait pas la même place au sein de nos entreprises. On lui attribuait une fonction support alors qu’aujourd’hui l’informatique joue un rôle crucial dans le développement des entreprises”.
En effet, les entreprises doivent répondre aux nouvelles attentes des consommateurs pour augmenter ou ne serait-ce que seulement conserver leur part de marché. Elles savent aussi qu’elles peuvent gagner en efficacité et en productivité rien qu’en perfectionnant leurs outils de gestion grâce à l’informatique.
Alors, le nouveau défi des entreprises, c’est désormais d’investir dans la technique et de recruter des spécialistes du digital. Parmi ces profils, on trouve les développeurs, très convoités ces dernières années par les chasseurs de têtes sur Linkedin notamment.
Voyons de plus près qui sont ces développeurs…
Quelques indicateurs sur les développeurs
Dans le domaine du numérique tous métiers confondus, on trouve 70% d’hommes contre 30% de femmes. Le rapport DESI 2020 nous montre bien qu’en Europe, 18% des spécialistes des TIC sont des femmes. Notons tout de même que ce chiffre croît années après années. Les femmes se font doucement une place dans le milieu.
Aujourd’hui, plusieurs études montrent que les développeurs seraient largement représentés par une majorité d’hommes de 20 à 34 ans issus principalement d’écoles d’ingénieurs ou d’universités. Une grande part d’entre eux se revendiquent autodidactes.
Un métier passion ? En effet, plus de 7 développeurs sur 10 ont été piqués par le code dès leur plus jeune âge, c’est-à-dire avant 20 ans dont 2 avant leurs 14 ans.
Oui, il s’agit bien d’une passion. 9 développeurs sur 10 confient qu’ils codent sur des projets personnels en dehors de leurs études ou de leur travail de 1h jusqu’à 5h par jour.
Pour finir, une majorité de développeurs pratique les 3 langages de programmation suivants : Javascript, Java et Python.
Pour autant, ces développeurs répondent-ils aisément aux critères des entreprises ?
Le profil recherché par les entreprises
Parlons en tout premier lieu des compétences techniques demandées par les recruteurs. Sans surprise, nous retrouvons le JavaScript, Java, C++, C# ou encore Python plus spécialement demandé dans le domaine de la Data Science et de l’intelligence artificielle. Beaucoup d’employeurs demandent encore de solides connaissances en PHP, le langage qui n’a plus vraiment la cote auprès des jeunes.
C’est un métier ou la rigueur tient une place très importante, tout comme la curiosité et l’adaptabilité. C’est d’ailleurs grâce à ces atouts que le développeur pourra poursuivre sa carrière. Les langages de programmation évoluent et le développeur se doit d’évoluer avec eux. Sans ça, il devient très vite obsolète, tout comme son code.
On laisse cette qualité trop souvent de côté, mais le candidat idéal doit aussi inévitablement être sociable et avoir un bon sens du relationnel s’il doit travailler en équipe.
Sur le marché de l’emploi des développeurs, il est bon de savoir que près de 60% des recruteurs privilégieraient les Bac+4 minimum et seraient sensibles au choix de l’école.
Par ailleurs, la demande des profils séniors (plus de 5 ans d’expérience) ne cesse d’augmenter.
Pour le dirigeant de NEXTALYS, David KESSAS, la tendance n’est pas de regarder les diplômes. Il a l’intime conviction, comme beaucoup de chefs d’entreprise, que le potentiel d’un candidat sénior doit être repéré et jugé à partir du panel de compétences détenu.
Le mot de la fin :
L’offre est très forte dans le secteur de l’informatique. Les développeurs le savent et ne se sentent en aucun cas menacés sur le marché du travail. Les entreprises se disputent les meilleurs profils et envisagent d’investir davantage dans le bien-être de leurs salariés dans l’objectif de les garder le plus longtemps possible. L’idée est de ne pas laisser filer les perles rares.
A bon entendeur.